Crise du lait : le gouvernement doit imposer un prix garanti du lait
L’effondrement du prix du lait conjugué à la libéralisation croissante du marché, plonge les producteurs dans une situation catastrophique.
En interdisant toute régulation du prix du lait au niveau de la filière, ce en vue de la libéralisation totale avec la disparition des quotas laitiers d’ici à 2013, le gouvernement porte une responsabilité écrasante dans ce fiasco.
Voilà l’un des résultats concrets du démantèlement de la Politique Agricole Commune (PAC) imposée par la Commission de Bruxelles, qui défait avec l’accord ou la résignation de nos gouvernants, l’une des seules politiques réussies de la construction européenne depuis 50 ans.
Debout la République présente des listes aux élections européennes pour inverser cet engrenage qui sera fatal pour l’idée européenne, aussi bien en France que dans de nombreux autres pays-membres : il faut rétablir une PAC fidèle à ses principes d’origine, fondés sur l’autosuffisance alimentaire du continent et la garantie de prix permettant aux agriculteurs de vivre de leur travail.
Pour l’heure, au lieu de faire mine de relancer de vaines négociations entre acteurs de la filière, le gouvernement doit imposer aux transformateurs un prix garanti du lait qui permette aux producteurs de vivre et ce, quelle que soit la réaction de Bruxelles.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République